Afrique occidentale et centrale

Au
Sénégal

Le Sénégal a montré l’exemple en Afrique de l’Ouest, réduisant de 17,9 % la prévalence des retards de croissance chez les enfants entre 1992 et 2017.

Au
Gabon

Le Gabon a rejoint le SUN en décembre 2016. Depuis lors, le fait de disposer d’un ambassadeur SUN pour la nutrition a aidé à faire ressortir l’importance de mettre en place une plateforme multiacteurs, tandis que le caractère dynamique du SUN a permis de renforcer les connaissances sur l’importance de la nutrition. Le système des Nations Unies et le coordinateur résident ont apporté une aide précieuse, et le secteur de l’alimentation et de l’agriculture est désormais considéré comme contribuant à la nutrition.

Au
Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire a rejoint le SUN en juin 2013. La nutrition est depuis passée du niveau sectoriel à la présidence de la République, et une plateforme multiacteurs — le Conseil national pour la nutrition, l’alimentation et le développement de la petite enfance — a été mise en place. La Côte d’Ivoire s’est engagée à financer son plan national pour la nutrition à hauteur de 15 % et elle a accueilli le tout premier Rassemblement Mondial du Mouvement SUN organisé dans un État membre du SUN, qui s’est tenu à Abidjan en novembre 2017.

Au
Cameroun

Le Cameroun a rejoint le SUN en février 2013. Depuis lors, la nutrition a été ancrée comme un point d’importance stratégique, notamment par la création d’un comité interministériel sous les auspices du premier ministre. Les actions de lutte contre la malnutrition ont été diffusées aux niveaux décentralisés — où une initiative de gouvernance locale pour la nutrition a été lancée avec la participation de plus de 40 municipalités. À ce jour, environ 20 communes ont obtenu des fonds d’un total de plus de 82 millions de francs CFA pour une année.